dimanche 25 septembre 2011

Jounal de bord - Mardi 20 septembre

Cette seconde séance de l'année a débuté par l'intervention de Ludovic du théâtre de l'Apostrophe. Comme l'avait fait Dolly la semaine dernière, il nous a présenté les spectacles que nous allions voir pendant l'année. Il nous a également présenté d'autres pièces susceptibles de nous intéresser. Plusieurs d'entre elles m'ont donné envie de les voir comme Gardenia, jouée par d'anciens travestis, ou encore une pièce sur la Vénus Noire : Have you hugged, kissed and respected your brown Venus today ?, et aussi une histoire d'amour vécue par des enfants : Quand j'avais 5 ans je m'ai tué. J'ai trouvé l'intervention de Ludovic intéressante car nous avons pu bénéficier d'informations complémentaires sur les spectacles au programme, mais aussi sur les autres montés à l'Apostrophe. Il nous a présenté la pièce de Wajdi Mouawad, Des Femmes, regroupant trois tragédies de Sophocle : Antigone, Electre et les Trachiniennes. Nous avons appris que Bertrand Canta avait participé à la bande-son rock, ce qui nous a tous surpris. Il nous a aussi parlé de la pièce Du moins, j'aurais laissé un beau cadavre, qui est une version d'Hamlet montée par Vincent Macaigne. Cette version apparemment violente et "trash" me tente beaucoup !

Après cette première heure, Mme Dubarry nous a annoncé que le mercredi 28, nous aurons la chance de rencontrer Stéphanie Mathieu, la scénographe de l'Opéra de Quat'sous. Nous assisterons ensuite à une petite forme sur cette pièce. Après la lecture des journaux de bord très complets d'Emilie et Océane, nous avons écouté des musiques de Kurt Weil tirées de l'Opéra de Quat'sous. Allongés par terre les yeux fermés, nous avons été transportés dans l'univers brechtien, avec une pointe de nostalgie quand est passé "Le Chant des canons". Cela m'a replongé dans notre spectacle de l'an dernier et c'était très agréable.

Afin de nous réveiller un peu, Mme Dubarry nous a proposé le jeu du "chat". On désigne un chat qui doit toucher le plus de personnes possible. Ces dernières, pour ne pas être éliminées, doivent dire le nom d'une autre "souris" avant d'être touchées par le chat. La personne dont le nom a été prononcé devient à son tour le chat. Malgré son aspect enfantin, ce jeu est très intense moralement et physiquement car il demande une grande concentration pour les prénoms et les déplacements. Après une lutte acharnée, Bovi, Nico et moi avons fini finalistes.

Pour continuer dans cette énergie, nous avons fait un "Lucky-Luke" (ou un "Pan"). En cercle, nous devions éliminer nos adversaires en leur tirant dessus le plus vite possible. Après un grand nombre de "pan !", Laëticia et moi avons été les seules survivantes.
Pour finir cette séance, nous avons tous choisi une phrase de Novarina dans l'Acte inconnu. En cercle, nous l'avons répétée chacun notre tour de plusieurs façons comme "parler à un sourd", en colère, en chantant, en séducteur et en dictateur.

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