http://vimeo.com/14962124
Voilà la vidéo de l'interview de David Bobee, elle est vraiment super intéressante au niveau de sa vision du travail théâtral, et puis, il est plutôt agréable à regarder !
Votre Catinat
Option Théâtre Lycée Montesquieu (2010-2012)
mercredi 6 juin 2012
Hamlet
Mise
en scène de David Bobee
Pour cet auteur et metteur en scène contemporain,
Hamlet représente le « texte des textes », et
réussi à être proche des thématiques des autres spectacles mis en
scènes ces dernières années par sa compagnie Rictus, créée en
1999. pour lui, Hamlet est un jeune homme qui a en mains tous les
outils nécessaires pour questionner ce qui l'entoure, ce qui
l'habite, l'époque dans laquelle il vit. Il fait parti d'une culture
collective, d'un partage avec et pour le plus grand nombre.
Adolescent qui doit faire face au retour du Spectre de son père,
mais dans une vision plus large, il doit trouver sa place dans la
conscience du monde qui se joue à l'intérieur d'un être, à
l'intérieur de lui. Découvrir son identité, son individualité, sa
place dans un contexte social face et/ou avec les autres, toutes ces
questions sont au cœur des problèmatiques qui intéressent David
Bobee. L'idée de filiation dans le partage du théâtre qui serait
un prétexte à la réunion, au débat, le théâtre étant un lieu
hautement démocratique de partage résonne dans la vision qu'à le
metteur en scène d'Hamlet. Il choisit alors de donner le rôle
d'Hamlet à un acrobate (Pierre Cartonnet), de manière à explorer
la langue de Shakespeare dans un jeu corporel, brut et brutal,
animal, « poser un Hamlet un peu chien fou » animé par
un instinct de jeu différent des comédiens à la formation plus
classique.
Pour David Bobee, la scénographie vient avant le
texte ; il commença par dessiner un espace à comprendre puis à
laisser le jeu découler de celui-ci. Ainsi se créa une gigantesque
morgue noir, tournant autour de l'univers claustrophobique qui
dessine le carnage de la pièce. Cette morgue est également une
manière très symbolique de rappeler aux spectateurs que cette pièce
tourne autour de la mort, inévitable dans la vie mais également
dans leurs histoires personnelles et partagées. De l'humanité
décrite par Shakespeare ressort quelque chose de très contemporain,
explique-t-il dans une interview. Les problèmatiques soulevées par
le texte sont identiques à celles d'aujourd'hui, sans romantisme,
centrée autour de la solitude de chaque être face à lui même et à
ceux qui l'entoure, et la scénographie découle de cette
universalité. C'est dans la rupture de la réalité, dans l'héritage
que le Spectre laisse à son fils que le metteur en scène retrouve
sa quête de réponse face aux questions de l'adolescence. Le plateau
perçu comme une boite renvoi également à l'enfermement de chaque
personnage, face aux autres mais également enfermés dans le
fatalisme de leur destin.
On remarque également que David Bobee a réuni
différents corps de métier du spectacle, un acrobate, une chanteuse
(Abigaïl Green), deux comédiens trisomiques, ainsi que des
circassiens. On peut voir ici la multiplicité du caractère
d'Hamlet. Après visionnage d'extraits d'autres mises en scène, j'ai
remarqué que ce metteur en scène aimait particulièrement le
travail corporel d'un texte. Il explore le langage du corps et
cherche à transmettre par la matière humaine des idées.
Enfin, pour le traducteur Pascal Collin, traduire
Shakespeare est « toucher au Saint des saints », toucher
en soi à la confrontation des langages, à la représentation
vivante. La succession des monologues est alors une dialogue muet
avec les spectateurs, on retrouve une nouvelle fois l'idée de
partage.
Catinat
Manon
TL1
lundi 4 juin 2012
PROPOSITION MAQUILLAGE
LE CHOEUR
J'ai choisi une base blanche pour le choeur :
-pour une question d'esthétique
-pour rappeler le coté " page blanche" dans Novarina
-et pour rester dans le thème de la folie, des hôpitaux....
Je me suis inspirée d'Ariane Mnouchkine, car pour moi, le choeur est très différent du reste.
J'ai voulu installé une ressemblance entre le spectateur et le choeur par cet espèce de "masque". Il reste sous ce masque tandis que Clytemnestre ce dévoile, ainsi que Cassandre.
Le choeur forme alors une unité, mais il n'est pas à l'identique...
Nous n'avons pas gardés cette proposition, car il était difficile de maquiller pendant le spectacle. Et plusieurs questions ce sont alors posées : Faut-il garder le maquillage pendant toute la représentation, en sachant que nous jouons plusieurs rôles ?
Modèl : Manon G, Manon C, Julia B, Romane B
Egalon Clémence
PROPOSITION
DE SCENOGRAPHIE DES 3 œuvres AU PROGRAMME
J'ai gardé
l'idée de tableau vivant. Il y aurait d'un coté le discours de
Clytemnestre et du choeur, filmé par un comédien sur scène. Ce
discours serait alors projeté, pour prévenir d'un malheureux
terrifiant et inévitable. Et de l'autre, le spectre dans Hamlet.
J'ai voulu mettre en relation ses deux personnages, l'un est en vie
mais tellement anéanti et furieuse elle ne peut s’empêcher de
mettre un pied dans la « tombe », de l'autre un homme
dans les ténèbres, ne pouvant ni fuir, ni mourir, il est prisonnier
d'entendre à jamais les vivants pour qu'il soit en fin vengé. En y
pensant Clytemnestre dans Agamamenon cherche cette vengeance, elle
veut à tout pris réclamer justice. Au milieu de ce tableau serait
suspendu une corde, toujours en rapport avec la mort, mais un nouveau
personnage rentre alors en jeux, Ophélie. Ces trois personnages
révèlent une envie de toucher au plus près de la mort. Ils sont
donc liés par cette corde. D'ailleurs Clytemnestre pendra son mari,
Agamemnon pendant qu'elle le frappera.
Des
miroirs seront installés en haut du tableau, et en bas, et également
au sol . Echos au theatre dans le theatre mais également fait
référence aux questions qui sont posées dans Hamlet et Agamemnon.
La question d'héritage, le père est projeté sur un écrant, tandis
que le fils est lui aussi projeté dans ces miroirs. Faut-il suivre
les traces de sa famille ? Devons-nous toujours avoir ce lien,
même si il nous mène à notre perte ?
Il y aura
au sol trois tombes disposées les une à coté des autres. Une en
écho à Novarina, qui fait référence aux trous, une pour Agamemnon
car il sera jeté comme de la viande avariée, et une pour le père
d'Hamlet. Elle seront liées par une bande rouge qui suivra une
direction familière, celle du basin dont Ophélie se servira pour se
suicider. Une trajectoire sans fin et qui se renouvèlera. Les
trajectoires sont très présente pour ramener à Novarina. Il y aura
aussi des pots de peinture qui seront jetés sur les draps blanc qui
sont sur les murs. Une scène sanglante sera alors dessiné aux yeux
de tous.
Il y aura
également deux plateaux amovibles, premièrement pour rappeler les
machines dans Novarina, la construction etc et un plateau pour
rappeler le char dans Agamemnon, la première apparition de
cassandre, qui elle aussi finira dans cet acquarium, pour accéder
aux abis.
Egalon Clémence
MISE
EN SCENE DE L ACTE INCONNU
J'ai
décidé d'inscrire ce projet de scénographie dan un espace de jeu,
de trajectoire, de couleur.
Le
plateau est divisé en deux. D'un coté il y a inscrit au sol un
énorme jeu d'échec noir et blanc, de l'autre un drap blanc, comme
« la page blanche de l'esprit ». Nous allons par la suite
découvrir le lieu de l'artiste, plus précisement le lieu du
peintre. En dessous de cette « toile » blanche, sont
disposés des ballons remplit de divers couleurs. Lors des passages
des comédiens, le pied sur cette toile, ils commenceront à dévoiler
ses couleurs, ses trajectoires de peinture. Les ballons seront
éclattés et feront apparaître des taches de peinture. La création
se fera devant le public. J'ai choisi ce système car il me rappelait
également la mise en place des feuilles de texte que Valère
Novarina a fait pour construire cette pièce. Il suspendait les
traces écrite sur un mur et à partir de là construisait. Les
comédiens à partir du texte, des mots et des matériaux ( peinture)
vont tisser cette pièce. Elle ne sera jamais pareil, car la force du
pied peut changer et faire apparaître de facon différente la
peinture. L'art ne s’arrête jamais de s'inventer et de se
réinventer.
Il
y aura également des « bouches » d 'entrées et de
sortis, comme des « trous », des « souffles ».
J'ai beaucoup joué sur les mots pour construire cette mise en scène.
Il
y a aussi des bouches suspendu, collé au mur. Ce sont en réalités
des fenetre en forme de bouche. Le langage est très important dans
Novarina, les trous également.
Egalon
Clémence
MISE
EN SCENE D HAMLET
Pour faire cette maquette je me suis
inspirée d'Ostermeier et d'une pièce du Goudron et des plumes.
Il y a deux plateaux : plateau
central et un plateau en hauteur, qui bougera et s'inclinera au fur
et à mesure de la pièce. Il sera suspendu par des cordes, qui font
échos au sucide d'Ophélie. Il y aura un énorme trou au milieu de
ce plateau directement plongé dans la tombe de Hamlet 1er.
En fond il y aura un énorme tableau ou
sera projeté le visage du spectre, il se fera entendre par la parole
avant tout, pas visible par les comédiens mais en revanche par les
spectateur. Une image gigantesque apparaitra alors devant tous les
spectateurs.
Sur chaque coté de ce tableau vivant,
sera disposé deux gigantesque miroirs, qui font échos au théâtre
dans le théâtre.
Ophélie utilisera la passerelle lors
de ces apparitions. Et plongera de ce lieu pour atterir dans un
énorme vase qui sera remplit d'eau. Elle entamera une danse
synchronisé pour trouvé la mort.
Ala fin de la pièce le plateau
« vivant » s'inclinera vers le bas, pour que toutes les
personnes alors présente retourne dans cette tombe. Il seront alors
poussés vers une mort certaine comme le fut le père d'Hamlet.
( Les travaux personnels (4), seront
montrés pendant l'entretient)
Egalon Clémence
Journal de Bord
Océane nous a lu son JBD, puis Madame
Dubarry a fait une mise au point sur le travail et sur l'avancé du
projet.
Nous avons également fait une mise au
point par rapport au texte. Chaque élève devait inscrire sa
partition sur le tableau.
Puis nous sommes passé sur le plateau.
Anne-Laure s'est donc jetée à l'eau, elle nous a jouée du Novarina
sur le thème de la psychiatrie.
Arrivée en début d'année, ne
connaissant absolument personne, j'ai appris à connaître mes
camarades sur le plateau, en cours de théatre. J'ai justement
découvert chez cette personne un énorme potentiel. Hugo et Cyril
devaient tenir Anne-Laure par les bras de sorte qu'elle ne puisse
plus bouger : comme des Machines ( Novarina).
Nous y étions, la peur au ventre, les
larmes aux yeux. J'ai trouvé justement qu'à ce moment là, sans ce
rendre compte que Anne-Laure donnée une image très juste de
Cassandre.
Cet exercice à appuyé le fait que
nous devions nous laisser imprénier par les mots.
Ensuite Louise. Elle a apprit du texte
d'Hamlet. Elle a du s'appuyer sur le modèl de l'éducation. Exercice
difficile car nous le connaissons particulièrement bien. Elle nous a
proposée l'image d'une veille maitresse. Puis elle s'est appuyée
sur l'image du metteur en scène, extrèmement énervée. Louise a
dégagée beaucoup d'énergie.
Par la suite nous avons vue une exquise
du travail de Nassime et de Romane.
Nous avons également vue le
commencement des Cassandre : Anne-Laure, Manon G, Manon C,
Océane, Emma, Manon L, Louise.
Ayant fait Cassandre l'année dernière,
j'ai pris beaucoup de plaisir à réentendre le texte et à regarder.
J'ai été étonnée du travail fournit en si peu de temps.
Cette séance m'a plu, même si je suis
restée spectatrice. J'ai beaucoup appris et la séance à soulevée
des questions importante, par exemple sur les Cassandre, si elles
devaient restées proches ou non , travailler sur l'unit é, oui
ou non ?
Egalon Clémence
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