dimanche 29 avril 2012

Il faut des draps une place ou un sac de couchage (plus pratique) et éventuellement une taie d'oreiller. N'oubliez pas non plus les goûters, j'apporterai aussi du café.
À très vite.
Professoressa.

jeudi 26 avril 2012

Bonjour à tous,
J'espère que vos vacances se passent bien.
 Bravo à Romane pour sa proposition de costume belle et convaincante!
En ce qui concerne le stage, j'ai fait une erreur, je crois, sur le papier, les draps ne sont pas fournis (cela augmenterait le coût), donc il faut prendre soit des draps, soit un sac de couchage. Il faut aussi apporter le linge de toilette et le pique-nique pour le mercredi midi + évidemment vos affaires personnelles et vos affaires de théâtre. Il y aura du chauffage si le temps reste comme ça, néanmoins, pensez à prendre des vêtements chauds. Voilà, je crois cette fois ne rien avoir oublié. Merci de communiquer ce message à ceux qui ne consulteraient pas le blog. Merci aux délégués de le dire aussi lundi 30. Si j'ai le temps, je passerai en classe. Alors, au plaisir de se retrouver pour cette belle aventure!
Professoressa.

mercredi 18 avril 2012

Costume Ophélie


En cherchant un costume pour interpréter Ophélie, lorsqu'elle va à la rencontre d'Hamlet et déplore sa folie, j'avais tout d'abord pensé à la robe enchanteresse de chez Naf Naf, en tulle rosé. Mais, celle-ci étant hors de prix, j'ai pensé à en "fabriquer" une, proche du modèle de Naf Naf. J'ai trouvé une petite robe courte d'été, en coton blanc cassé. J'ai acheté du tissu, et faute de savoir coudre, j'ai du demandé à une amie de me la rallonger. Malheureusement je n'ai pas trouvé exactement le même tissu que celui de la robe, donc pour l'instant il y a trois couleurs sensiblement différentes... Je vais essayer de teindre le tout en blanc, et si cela ne marche pas, j'essaierais de la tremper dans du thé, pour lui donner une couleur légèrement plus foncée, de façon à harmoniser le tout !
Il me semble qu'Ophélie doit absolument porter une robe longue, blanche, en tissu. Parce que c'est une jeune fille pure, douce, sous l'autorité des hommes. Longue, parce qu'elle est jeune, et son père la croit encore vierge, et ne veut pas la "donner" à un homme. Elle doit donc se "cacher", mais les bretelles donnent un côté enfantin, je trouve, malgré le décolleté, je trouve que la robe correspond bien au personnage. Les volants donnent de l'ampleur à la robe et à la personnalité. On sait qu'Ophélie obéit à son père, son frère et Hamlet. La robe est resserrée à la poitrine, et a de petites bretelles, ce qui renvoie à l'image de la petite fille. Mais, devenant de plus en plus ample au niveau de la taille et des jambes, on pourrait y voir la métaphore de la transformation, de la métamorphose d'Ophélie, qui se transforme en "femme", femme folle, et qui prendra sa vie en main, à la fin, tenant tête aux autorités masculines, se détachant de sa condition de femme, et allant jusqu'à se suicider, connaissant les conséquences de son acte.

Je pense que ce modèle de robe entre parfaitement en osmose avec le personnage d'Ophélie.

lundi 2 avril 2012

Journal de bord du 27 mars 2012

Aujourd'hui la séance a débuté avec la fameuse lecture des journaux de bord de la semaine précédente.
Puis nous avons réclamé un exercice afin de nous aider à nous concentrer. Jean-Paul nous a proposé un exercice avec de la musique venant du film La double vie de Véronique. Deux personnes sont sur le plateau : Manon Catinat et Manon Gouze, elles devaient créer une relation entre elles en se laissant porter par la musique. Manon Catinat s'accrochait à la jambe de sa partenaire qui essayait de s'en défaire. C'était beau mais on ne pouvait pas deviner leur relation. Jean-Paul a donné des précisions sur ses attentes ainsi Clémence et Louise se sont lancées. Elles étaient allongées l'une à côté de l'autre, tout d'abord on aurait dit un couple le lendemain d'une dispute qui n'ose pas se regarder. Ensuite on aurait dit deux soeurs, dont l'une consolait l'autre. C'était un moment émouvant et très beau visuellement.
Pour nous concentrer nous avons fait un pan.
Nous avons repris notre mise en forme du spectacle à partir de Clémence en Clytemnestre pour montrer l'évolution à Mme Dubarry qui était absente la fois précédente. Le choeur devait bouger lentement les mains en hauteur comme un bouclier contre des paroles aussi effrayantes et menaçantes que celles d'une femme ayant tuer son mari. Puis le choeur se bouche les oreilles pour ne plus entendre cette femme hystérique. A la fin du monologue une musique retentit et le choeur se déplace doucement et se transforme en forêt.
Marion chante alors son passage d'Ophélie d'une voix aiguë en traversant la forêt. C'est un moment assez étrange : Une sorte de conte de fée, lorsque la princesse se balade dans les bois et chante avec les oiseaux, mais c'est effrayant par le regard et les gestes vides de Marion.
Pour la scène de Nassim et Romane, l'espace du Palais était nécessaire. La forêt se transforme donc en mur.
Nous avons profité de ce nouvel espace pour faire la scène entre Hamlet et sa mère. Pour son entrée, Manon Gouze pousse deux personnes du mur ce qui fait une porte battante. Aucune modification a été faite sauf lors du meurtre de Polonius qui fait un peu numéro de cirque pour marquer une rupture avec l'effet dramatique.
Ensuite Manon Lebeaux et Marion commencent leur partie de la scène assises à cour en avant-scène. Manon Lebeaux doit reprendre le même niveau d'émotion que Manon Catinat, c'est-à-dire au bord des larmes et Marion doit être de plus en plus énervée et détacher tous les mots afin de les accentuer.
Clémence arrive en chantant la deuxième partie d'Ophélie et les murs redeviennent forêt.
Océane fait son monologue de Novarina d'une voix grinçante et utilise Emma comme la marionnette d'un ventriloque. Enfin Louise enrage comme un petit lutin et Julia devient nymphomane.

Lors de cette séance, la mise en place de la représentation finale a beaucoup évolué et nous pouvons maintenant apercevoir le progrès de notre oeuvre.