lundi 2 avril 2012

Journal de bord du 27 mars 2012

Aujourd'hui la séance a débuté avec la fameuse lecture des journaux de bord de la semaine précédente.
Puis nous avons réclamé un exercice afin de nous aider à nous concentrer. Jean-Paul nous a proposé un exercice avec de la musique venant du film La double vie de Véronique. Deux personnes sont sur le plateau : Manon Catinat et Manon Gouze, elles devaient créer une relation entre elles en se laissant porter par la musique. Manon Catinat s'accrochait à la jambe de sa partenaire qui essayait de s'en défaire. C'était beau mais on ne pouvait pas deviner leur relation. Jean-Paul a donné des précisions sur ses attentes ainsi Clémence et Louise se sont lancées. Elles étaient allongées l'une à côté de l'autre, tout d'abord on aurait dit un couple le lendemain d'une dispute qui n'ose pas se regarder. Ensuite on aurait dit deux soeurs, dont l'une consolait l'autre. C'était un moment émouvant et très beau visuellement.
Pour nous concentrer nous avons fait un pan.
Nous avons repris notre mise en forme du spectacle à partir de Clémence en Clytemnestre pour montrer l'évolution à Mme Dubarry qui était absente la fois précédente. Le choeur devait bouger lentement les mains en hauteur comme un bouclier contre des paroles aussi effrayantes et menaçantes que celles d'une femme ayant tuer son mari. Puis le choeur se bouche les oreilles pour ne plus entendre cette femme hystérique. A la fin du monologue une musique retentit et le choeur se déplace doucement et se transforme en forêt.
Marion chante alors son passage d'Ophélie d'une voix aiguë en traversant la forêt. C'est un moment assez étrange : Une sorte de conte de fée, lorsque la princesse se balade dans les bois et chante avec les oiseaux, mais c'est effrayant par le regard et les gestes vides de Marion.
Pour la scène de Nassim et Romane, l'espace du Palais était nécessaire. La forêt se transforme donc en mur.
Nous avons profité de ce nouvel espace pour faire la scène entre Hamlet et sa mère. Pour son entrée, Manon Gouze pousse deux personnes du mur ce qui fait une porte battante. Aucune modification a été faite sauf lors du meurtre de Polonius qui fait un peu numéro de cirque pour marquer une rupture avec l'effet dramatique.
Ensuite Manon Lebeaux et Marion commencent leur partie de la scène assises à cour en avant-scène. Manon Lebeaux doit reprendre le même niveau d'émotion que Manon Catinat, c'est-à-dire au bord des larmes et Marion doit être de plus en plus énervée et détacher tous les mots afin de les accentuer.
Clémence arrive en chantant la deuxième partie d'Ophélie et les murs redeviennent forêt.
Océane fait son monologue de Novarina d'une voix grinçante et utilise Emma comme la marionnette d'un ventriloque. Enfin Louise enrage comme un petit lutin et Julia devient nymphomane.

Lors de cette séance, la mise en place de la représentation finale a beaucoup évolué et nous pouvons maintenant apercevoir le progrès de notre oeuvre.

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